Danser permet d'avoir un cœur en bonne santé ! C'est ce que révèle une étude scientifique réalisée par l'université de Sydney en Australie et publiée dans la revue American Journal of Preventive Medicine. En observant, entre 1995 et 2007, le comportement de 40.000 personnes âgées de plus de 40 ans et sans antécédent cardiaque, les chercheurs ont remarqué que celles, qui dansaient régulièrement, souffraient moins de maladies cardio-vasculaires que les autres.

Les mouvements gracieux de Noureev ou Pietragalla vous ont toujours fait rêver ?
Car sans avoir besoin d'atteindre le top niveau, la danse est une activité physique excellente pour la santé.
C'est un sport complet qui muscle le corps, améliore la coordination motrice et stimule la circulation sanguine. Grâce à elle, exit le mal de dos et les jambes lourdes !

Quels sont les secrets de son effet boostant sur le corps ? Les étirements, le gainage abdominal et la respiration permettent au danseur régulier d'adopter une bonne posture au quotidien et de réduire, ainsi, les douleurs de la colonne vertébrale. Parfait exemple de discipline et de rigueur, la danse classique garantit un bon tonus musculaire.

La danse lutte contre le surpoids
Associée à une alimentation équilibrée, la danse permet de perdre du poids tout en musclant certaines parties du corps. L'étude réalisée par l'université de Sydney constate aussi que les danseurs réguliers ont un IMC (Indice de Masse Corporelle) plus bas que les autres et une belle apparence physique malgré leur vieillissement.

A titre informatif, danser 30 minutes permet de perdre 200 calories en se faisant plaisir.

La danse améliore la plasticité du cerveau
Apprendre une nouvelle chorégraphie est excellent pour la mémoire et la concentration... Et cela à tous âges ! Publiée dans The New England Journal of Medicine en 2003, une étude du Collège de Médecine Albert Einstein à New York affirme que la danse réduit les effets du vieillissement du cerveau. Les scientifiques révèlent notamment que danser régulièrement diminue de 76 % les risques de démence sénile sur les personnes âgées de 75 ans et plus.

Ces études donnent raison à Rudolf Noureev qui aimait répéter : « on vit parce qu'on danse, on vit tant qu'on danse ».